Une visite à l’intérieur du Mexique ne peut se faire sans passer par San Miguel de Allende. La ville est une ancienne mission, comme beaucoup d’autres au Mexique, ayant une incidence historique : c’est un citoyen de San Miguel de Allende, Ignacio Allende, qui, de concert avec le Father Miguel Hidalgo de Costilla (voir chapitre précédent) planifia le soulèvement pour l’indépendance du Mexique.
Bien sûr la ville a changé énormément depuis ma dernière visite il y a presque 40 ans. La population dépasse maintenant les 60,000 habitants mais plus on se rapproche du centre de la ville, plus on s’aperçoit que tout est comme avant. Il faut savoir qu’en 1926 le gouvernement mexicain a déclaré San Miguel « Monument national historique » et pris des mesures en conséquence :plus de nouvelles constructions au centre-ville et restauration massive des vieux bâtiments. La ville est aussi devenue un important point de chute de nord américains : artisans, professeurs, écrivains. Nous sommes toujours aux environs de 2000 mètres.
La meilleure façon de circuler dans ces rues qui n’arrêtent pas de rétrécir plus on approche du centre-ville, demeure l’autobus. Toujours aussi folklorique et religieux, à preuve ce crucifix derrière le chauffeur et la vierge de la Guadelupe ornant le miroir, ce moyen de transport demeure efficace et très peu onéreux. Avec le bain de foule en prime.
Les mexicains étant de fervents catholiques, on retrouve au centre-ville de nombreuses chapelles et églises. En voici quelques-unes :
La Sacrosancta Basilica Laterranensis Eclesia avec son intérieur magnifique.
On continue notre marche sous les arbres (Appelés Indian Laurel) taillés « à la serpe » fournissant, en plus d’un ombrage , un coup d’œil agréable.
Plus loin, à environ deux coins de rue de la place centrale, on retrouve l’église de San Francisco avec son énorme dome. Une scène de la nativité, créée à partir de néons, avait été aménagée sur le devant.
La pièce maîtresse demeure cependant l’église de « La Parroquia » qui domine la ville. Construite au XV11 siècle, elle subit un changement majeur 2 siècles plus tard aux mains d’un artisan indien, Zeferino Gutierrez. C’est à lui que nous devons cette couleur rose inspirée des cathédrales gothiques françaises. Vraiment magnifique.
On a aussi eu droit à un concert en plein air incluant un jeune artiste local, genre « Joselito » pour ceux qui s’en souviennent.
On pourrait continuer ainsi longtemps tellement il y a de choses à voir dans cette ville mais nous préférons vous laisser simplement sur cette devanture de porte magnifique aperçue au gré de nos marches dans les rues de la cité.
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