mercredi 25 mars 2009

Y a-t-il un pilote à bord

Nous allons essayer de vous raconter une de nos pires journées de transition au Mexique. Même si ces journées sont toujours quelque peu difficiles et éreintantes, celle-ci s’est révélée exécrable.

Pour bien comprendre, il faut d’abord regarder la carte routière ci-jointe. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus) Nous étions dans un camping à Cholula et nous voulions nous rendre dans le parc des volcans. (Carré vert sur la carte: Parque Nacional Iztaccihualt-Popocatépelt). Normalement, nous aurions dû prendre l’autoroute (en rouge et jaune à droite de Cholula) pour remonter vers Texmelugan, puis vers Ixtapaluca et ensuite vers le sud vers Chalco et Amecameca, par la route nationale.(en rouge) Le guide touristique mentionnait que l’on avait une vue magnifique des deux volcans, le très connu Popocatepelt et le moins connu Iztaccihuatl) et qu’il était possible de se rendre dans le parc national par une petite route. (en jaune)

Bien sûr, pour nous grands voyageurs devant l’éternel, le plus court chemin entre deux points demeurant la ligne droite, nous avons pensé que ce serait plus court en prenant la route (en jaune) menant de Cholula à Nealtican puis San Nicolas de Los Ranchos et Tiamacas. Nous serions déjà dans le parc, passerions entre les deux volcans et terminerions notre visite à Amercameca. Facile, sur papier, bien sûr. Surtout que notre destination finale était Cuenavaca, facilement atteignable par Cuautla puis l’autoroute.

Et nous voilà partis. Première erreur, suivant les indications du personnel du camping, nous allons vers l’aéroport et nous nous retrouvons à Huejotzingo. Pas grave, simplement prendre la direction de San Andrès Caplan puis San Nicolas de Los Ranchos et le problème est réglé.

On demande donc la direction de San Andrès Caplan. Nous sommes dimanche, donc jour de marché. Les rues sont bondées et la circulation très pénible. On doit faire demi-tour, il fallait tourner à droite à l'intersection. On repasse donc à travers le marché Après quelques kilomètres, nous arrivons à San Pedro Yacuitlalpan. (Ne cherchez pas sur la carte, trop petit) Le Popo est en vue, bravo. Et en plus, c’est le festival au village. Les habitants ont mis leurs habits de fête et nous circulons dans un tintamarre de musique et de pétards. (voir le film à la fin) Un petit problème cependant, nous sommes dans la mauvaise direction. On doit revenir sur nos pas. Nous repassons donc dans San Pedro Yacuitlalpan, croisant au passage un véhicule moderne. Et nos arrivons enfin à San Andrès Caplan. Encore là, une traversée laborieuse de la ville, jour de marché oblige. Dans certaines rues, le Grand Bleu doit travailler avec environ 5 centimètres d’espace de chaque côté. Mais le popo est toujours dans le décor, au bout du village.

Nous atteignons enfin San Nicolas de Los Ranchos, nos sans peine et voilà la route vers Tiamacas devant nous. Route est un bien grand mot pour ce grand sentier. Après quinze minutes de torture, on s’informe. On en a pour au moins une demi-heure de ce calvaire.. On rebrousse donc chemin. Adieu Popo et Izta. On laisse tomber.

On se dirige donc vers Atlixco, non sans peine (on vous fera grâce des détails pour cette portion, une heure tout de même de perdue). L’idée est de prendre l’autoroute 438 D, direction Cuautla. On a beau l’apercevoir en passant sur un viaduc juste au-dessus mais ou est l’entrée de l’autoroute. Facile, il faut simplement prendre la direction de Puebla, donc complètement à l’opposé, pour avoir ensuite accès à l’embranchement vers le sud. Simple logique mexicaine dont nous ne sommes pas encore équipée.

Après quelques autres petites erreurs issues d’une signalisation plutôt imprécise, nous arrivons enfin à Cuernavaca. Il y a un Wal Mart. Nous demandons la permission d'y passer la nuit. Après consultation avec tous les patrons, on nous accorde le droit mais on nous mentionne que le stationnement est souterrain et ferme de 11 :00PM à 6 :30AM .Pour la ventilation, on repassera. Pas grave, il y a un Pemex 24 heures à côté. On nous indique l’endroit ou stationner. Tout va bien, on peut maintenant relaxer jusqu’au moment ou une des roues arrière du Grand Bleu s’effondre dans un trou, la dalle cédant sous le poids du véhicule. Heureusement, la support de la moto empêche le véhicule de toucher le fond. On réussit donc à s’en sortir, non sans peine.

Fin des émissions.

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