La nationale 200 qui longe la mer nous donne toujours des paysages fantastiques et des plages à perte de vue. Après un arrêt à Zihuantanejo, de plus en plus touristique, nous voilà à Playa Azul. Le premier constat est plutôt négatif. Le camping est situé dans la cour arrière d’un hôtel, entourée d’un mur d’une dizaine de pieds et nous sommes fin seul dans cet environnement. Un peu déprimant…Il y a bien une piscine, en fait deux piscines dont une avec glissades d’eau et un décor par endroit plutôt songé, à preuve ce bougainvillier poussant à travers le plafond des toilettes, nous demeurons cependant sur notre faim.
La plage s’étend sur des kilomètres, est assez calme en cet endroit pour permettre la baignade même si l’on remarque la présence de nombreuses barques de pêcheurs. La plage est aussi inondée de restaurants complètement vides ce qui lui confère une certaine tristesse.
Le lendemain de notre arrivée, jour de mon anniversaire, l’hôtel procédait à l’enlèvement des noix de coco dans les cocotiers bordant les bâtiments et le camping. Tout un spectacle de voir ces mexicains grimper pieds nus dans ces arbres d’au moins 25 mètres de hauteur et cela sans aucun appareil de sécurité. Cependant l’état dans lequel ils laissèrent les lieux et le camping ne mérite pas de félicitations.
Pour mon souper d’anniversaire et malgré le choix plutôt limité de bonnes tables, basse saison oblige, nous avons quand même trouvé un petit coin au style très familial. Le sympathique propriétaire nous prépara des camarones a la diabla muy picante.
Et la journée s’acheva sur un autre de ces couchers de soleil, l’une des spécialités de la côte ouest dont on ne se lasse jamais.
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